Les poissons

Les poissons jouent un rôle essentiel dans le bon déroulement des processus écologiques d’une rivière en régulant la quantité de proie et en favorisant ainsi la vie d’autres espèces.

De part, leur sensibilité à l’état sanitaire et hydrologique des cours d’eau, les poissons sont de très bons indicateurs de la qualité écologique d’une rivière.

Ainsi, œuvrer pour le maintien de ces espèces dans le Chéran et ses affluents nous garantit l’entretien de conditions environnementales clémentes pour la vie aquatique.

Travailler pour la conservation de ces espèces dans le Chéran est une nécessité.

Nous devons conserver une population piscicole stable et en bonne santé pour le bon fonctionnement de l’écosystème.

Alevin d’ombre – thymalus thymalus

LES POISSONS DU CHÉRAN

Depuis les premiers inventaires piscicoles connus (début des années 1980), 20 espèces de poissons ont été référencées dans le Chéran et ses affluents.

Reprendre un paragraphe en mettant en relation, les espèces présentes d’amont en aval au fil de leur apparition aux côtés de la truite …

Les trois espèces principales (en nombres et en biomasses) sont le vairon (Phoxinus phoxinus), la loche franche (Barbatula barbatula) et la truite fario (Salmo trutta fario). A elles seules, elles représentent > 80% (en nombre) de la totalité des poissons comptabilisés lors de pêches d’inventaire.

20 espèces de poissons ont été référencées dans le Chéran et ses affluents

La présence de ces trois espèces dominantes est expliquée par le caractère torrentiel du Chéran et de ses affluents, notamment en amont où la pente de l’écoulement est importante (Figure 2). Plus nous nous rapprochons de la confluence avec le Fier, plus le régime hydraulique de plaine sera propice aux espèces appréciant moins les conditions d’eau vives que les salmonidés (tel que la truite fario par exemple). Le Chéran, malgré son cours de 54 km, propose donc des habitats à une faune piscicole riche et variée.

Le SMIAC, en partenariat avec certains financeurs, a lancé une étude d’ampleur pour diagnostiquer l’état de santé des rivières du bassin versant du Chéran, afin de diriger ses actions vers une gestion optimisée des ressources encore disponibles (voir la partie « Diagnose écologique »).

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